Vernissage 19 Mai. Intervention

El pase de diapositivas requiere JavaScript.

Imaginez un iceberg, imaginez sa part visible et imaginez tout ce qui reste caché, occulté. Imaginez la capacité créatrice de quelqu’un et imaginez tout ce qu’il conserve, ce qu’il ne dévoile pas. Imaginez les choses qui existent mais qui ne se voient pas encore, les choses à venir, les choses latentes, encore enfouies dans les lieux obscurs et humides du sol ou dans les méandres de l’esprit.

Tous les noms, ceux des élèves, des professeurs et de ceux qui travaillent aujourd’hui au lycée sont là, dans la cour, autour du cercle central. Ils sont là, les dessins des prénoms, des surnoms et des diminutifs de tous ceux qui ont voulu participer en rendant visible leur appartenance à cette communauté singulière.

Certes, il en manque, mais quelquesoit le groupe auquel on s’adresse, le plus difficile, dans nos systèmes démocratiques, est d’emporter l’adhésion et d’obtenir la participation libre et active de tous. Et il faut s’en réjouir car si nous avons la possibilité de faire les choses parce qu’elles nous plaisent, qu’elles nous font envie ou que nous y croyons, nous pouvons également nous contenter d’éxpérimenter ce que peut nous apporter l’autre.

La pièce marquera la transition vers le nouveau lycée. En effet, tous les bâtiments seront transformés et la cour principale accueillera un nouveau jardin. Les noms s’effaceront peu à peu de l’asphalte pour disparaître complètement lorsque les travaux de la cour commenceront.

Pour moi, si l’installation présente un instantané d’un moment de l’histoire du lycée : aujourd’hui, en mai 2011, elle met en lumière l’incapacité à consever la mémoire humaine toujours changeante d’un lycée, qui d’année en année change d’élèves, d’enseignants, de directeur et de personnel.

Esta entrada fue publicada en Residence. Guarda el enlace permanente.

Deja un comentario