Presentation

Ce blog est prévu et conçu comme un site d’échange de points de vue avant et pendant la période de durée de la Résidence artistique au Lycée du Sidobre.

Ici, l’artiste pourra articuler ses impressions et ses idées. A travers du blog, professeurs et élèves pourront suivre le processus de création et y participer avec leurs commentaires, questions et idées.

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Vernissage 19 mai. Exhibition workshop DIMA class

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Vernissage 19 Mai. Intervention

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Imaginez un iceberg, imaginez sa part visible et imaginez tout ce qui reste caché, occulté. Imaginez la capacité créatrice de quelqu’un et imaginez tout ce qu’il conserve, ce qu’il ne dévoile pas. Imaginez les choses qui existent mais qui ne se voient pas encore, les choses à venir, les choses latentes, encore enfouies dans les lieux obscurs et humides du sol ou dans les méandres de l’esprit.

Tous les noms, ceux des élèves, des professeurs et de ceux qui travaillent aujourd’hui au lycée sont là, dans la cour, autour du cercle central. Ils sont là, les dessins des prénoms, des surnoms et des diminutifs de tous ceux qui ont voulu participer en rendant visible leur appartenance à cette communauté singulière.

Certes, il en manque, mais quelquesoit le groupe auquel on s’adresse, le plus difficile, dans nos systèmes démocratiques, est d’emporter l’adhésion et d’obtenir la participation libre et active de tous. Et il faut s’en réjouir car si nous avons la possibilité de faire les choses parce qu’elles nous plaisent, qu’elles nous font envie ou que nous y croyons, nous pouvons également nous contenter d’éxpérimenter ce que peut nous apporter l’autre.

La pièce marquera la transition vers le nouveau lycée. En effet, tous les bâtiments seront transformés et la cour principale accueillera un nouveau jardin. Les noms s’effaceront peu à peu de l’asphalte pour disparaître complètement lorsque les travaux de la cour commenceront.

Pour moi, si l’installation présente un instantané d’un moment de l’histoire du lycée : aujourd’hui, en mai 2011, elle met en lumière l’incapacité à consever la mémoire humaine toujours changeante d’un lycée, qui d’année en année change d’élèves, d’enseignants, de directeur et de personnel.

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L’idée d’un arbre/La idea de un árbol

Du fait que le cimetière Saint-Roch se trouve en face du lycée, je n’ai pas pu m’empêcher d’y penser. Réflexions sur le cycle de la vie. Ce qui vit, meurt et renaît. L’énergie et les idées humaines qui reviennent éternellement. Toujours.

Notamment l’énergie de ce qui se construit pour l’avenir, de ce qui s’érige dans un lycée professionnel du bâtiment en face d’un cimetière. Le plus ancien cimetière de Castres, qui croît vers le bas, héritage de tous ces gens qui vivaient ici avant.

Toutes les vibrations de nos pensées, amour, énergie, sagesse depuis des centaines d’années en quelque sorte en suspension dans l’atmosphère? Comme les notes qui semblent persister après avoir été chantées, flottantes, ou la voix d’une personne qui en parlant peut changer toute une atmosphère.
Voilà, dans un cimetière, sous terre, il doit rester quelque chose de toute cette énergie. Et les arbres aux racines profondes, produisant constamment de l’oxygène, doivent répandre une part de cette énergie tels des sprays de parfum.

J’aime y penser, sans cacher que la vision quotidienne du cimetière à l’entrée du Lycée est un peu étrange, extravagante, cinématographique presque et vous met dans un état émotionnel particulier, un peu transcendantal.

Les adolescents qui étudient ici se rassemblent souvent à l’entrée du lycée pour y fumer une cigarette ou pour discuter et ne réjouissent guère de la vue d’un cimetière peu encourageant lorsque qu’on est lycéen et qu’il faut entrer en classe. Il s’agit plutôt pour eux d’une vision horrible et déprimante.

Ce qui ne se voit pas mais se ressent. Ce qui bout à l’intérieur, ce qui est à venir, ce qui pousse. Le magma organique et créatif de la nature.

Imaginez un grand pin, majestueux, juste en dessous. Nous ne voyons que la cime, avec les nouvelles pousses du printemps. Imaginez le reste de l’arbre. Ses branches, son tronc, ses racines. Juste en dessous de nous, enfouis dans le sol.

Nous ne savons pas si il a été enterré ou si au contraire il finit de pousser. Est-il las d’être sous terre et veut-il maintenant sortir à la surface un certain temps ? Peut-être a-t-il décidé de pousser là maintenant ! Nous ne savons pas non plus combien ils sont. Peut-être une forêt entière ?

………..

Estando el cementerio de St. Roch delante del Lycée no he podido evitar muy a menudo conectarlos. Pensar en el ciclo de la vida. Lo que vive, muere y vuelve a nacer. La energía e ideas humanas que vuelven eternamente. Siempre.

La energía particular de lo que se construye para el futuro, lo que se construye hacia arriba, en un Instituto Profesional de construcción delante de un cementerio.                      El cementerio más antiguo de Castres, lo que crece hacia abajo, el legado dejado por todas esas personas que vivieron aquí antes.

Todas las vibraciones de nuestras ideas, amor, energía y sabiduría desde hace cientos de años quedan de algún modo suspendidas en el ambiente?                                                   Como las notas de una canción después de haber sonado que parece que se queden flotando, o la voz de una persona al hablar que puede transformar una atmósfera completamente.

Así en un cementerio bajo tierra algo debe quedar de toda esta energía. Y los árboles que tienen sus raíces hundidas en la tierra y producen oxígeno constantemente lo esparcen hacia arriba como un spray dosificador de colonia.

Así me gusta pensarlo, aunque tampoco puedo esconder que la visión del cementerio a diario a la entrada del Lycée resulta un poco digamos peculiar, extravagante, cinematográfico, te pone en un estado emocional particular, un poco trascendental.         Los adolescentes que estudian aquí no están nada contentos porque a menudo se reúnen en la entrada del Lycée a fumar el cigarro y a hablar y claro la vista de un cementerio no nada alentadora cuando eres un estudiante de Instituto y tienes que entrar a una clase. Es más bien una visión fea y deprimente.

Lo que no se ve pero se intuye. Lo que bulle por dentro, lo que está por venir, por brotar. El magma creativo y orgánico de la naturaleza.

Imagínate que hay un pino piñonero tremendo, hermoso, justo aquí debajo. Sólo vemos la cima, con los nuevos brotes de primavera. Imagínate el resto del árbol. Sus ramas, su tronco, sus raíces. Justo debajo nuestra, enterrados en el suelo.

No sabemos si quedó enterrado o si por el contrario acaba de brotar. Se ha cansado de estar allí abajo y ahora quiere salir a la superficie un rato. Quizás se dispone a brotar en un momento dado, el día que lo decida. No sabemos tampoco cuántos hay. Podrían ser un bosque entero.

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Montaje. Mañana último día.

Los últimos días antes de la inaguración, tan intensos ellos

Hoy hemos empezado el montaje de la escultura. Los alumnos nos han echado una mano trayendo la arena de relleno, a ver si mañana me los puedo camelar también :).

Mañana último día a tope!

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Proceso de montaje de la instalación

Desde Pascuas estamos realizando el montaje. El clima aquí es muy extremo. O llueve, o hace un viento fortísimo (un día llegó a los 90km/h, por supuesto tuvimos que parar el montaje) o hace un sol del desierto que llega a los 30º.

Contra los 4 elementos hemos luchado, y los alrededor de 250 nombres que me han dado los alumnos, profesores y personal del Lycée ya están todos pintados en el suelo. Ahora nos queda esta semana que viene acabar la escultura del arbol central. Y todo listo para la inaguración del Jueves.

El trabajo ha sido muy laborioso, mucho más meticuloso y físico de lo que yo me esperaba.  Y ha sido sólo posible gracias a la ayuda incondicional de todas las personas de AFIAC que han colaborado. Gracias a todos ellos por el sudor de su frente, y nunca mejor dicho que en este caso…

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Le mur/La pared

Le mur absolu, le mur triste et blanc qui préside la cour, et sur lequel je projette toutes mes fantaisies depuis que je suis au Lycée. (Il se prête d’ailleurs à cela, lui tant solitaire et dans une position tellement centrale dans l’édifice.) Il mérite qu’on lui dédie une chanson. Je lui dédie celle d’Oasis, Wonder Wall, qui de plus date de mes années d’adolescente.

Chaque jour je l’imagine d’une façon différente. Comme écran de projection sous toutes ses formes (multi-projection de photos de tous les élèves, cinéma drive-in, cinéma d’été), comme un jardin vertical de lierre grimpant, o avec des plantes qui n’ont pas besoin de terre mais seulement d’eau et de dioxyde de carbone pour vivre; comme une fresque où mettre une grande peinture ou une grande image; comme un motel de passage, lui solitaire entre la route et la parking; comme un écriteau lumineux; comme une pancarte et un tableau, un gigantesque Post-It qui parle à tous ceux qui passent par là.

………..

La pared absoluta, el muro blanco y triste que preside el patio y en el que proyecto mis fantasías desde que estoy en el Lycée. (Se presta a ello, él tan solitario y en una posición tan central en el edificio). Se merece que le dediquen una canción. Le dedico la de Oasis, Wonder Wall, que además es de mi años adolescentes.

Cada día lo imagino de una forma. Como pantalla de proyección en todas sus formas (Multi-proyección de fotos de todos los alumnos, cine drive-in, un cine de verano), como un jardín vertical de yedra trepadora, o con plantas que no necesitan tierra, sino agua y dióxido de carbono para vivir; como un mural dónde poner una gran pintura o una gran imagen; como un motel de carretera, solitario él entre la carretera y el parking; como un letrero luminoso; como una pancarta y pizarra, un gigantesco Post-it que le habla a todo el mundo que por allí pasa.

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Le chemin INCA est arrivé jusqu’au Lycée du Sidobre/El camino INCA llega hasta el Lycée du Sidobre

En novembre dernier j’avais déjà remarqué cette petite ruine à moitié cachée entre les arbres derrière la Maison Positive. Elle m’avait alors déjà parue un type de lieu de culte magique et archaïque, comme venu de la forêt amazonienne ou quelque chose comme çà.

Maintenant, depuis que je suis venue à Castres, cette idée n’a fait que grandir. Je l’ai baptisé le petit Machu Pichu.

A Castres il y a une bulle de mémoire espagnoles très intéressante. Il y a le Musée Goya, beaucoup d’immigrés qui vivent dans la zone, et voilà maintenant qu’on trouve aussi des ruines précolombiennes…

………

 El Noviembre pasado ya me fijé en esta pequeña ruína medio escondida entre los árboles detrás de la Maison Positive. Entonces ya me pareció algún tipo de lugar de culto mágico arcaíco, un poco venido de la selva del Amazonas o algo así.

Ahora, desde que vine a Castres, esa idea no ha hecho más que crecer. Y lo he bautizado el Pequeño Machu Pichu.

En Castres hay una burbuja de memoria española muy interesante. Está el Museo Goya, muchos españoles exiliados que viven en el área, y ahora resulta que tienen también ruínas precolombinas…

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La mémoire errante/La memoria errática



La mémoire de l’Espagne presque toujours en dehors de l’Espagne, à la dérive, dépitée, volée, fragmentée.

La zone Sud de la France concentre une grande partie de la mémoire espagnole du XXè siècle. De plus, géographiquement on dirait que c’est son cerveau.

A Castres je me sens un peu comme dans une bulle de l’espagnol. Il y a le Musée Goya qui est la collection d’art hispanique la plus importante de France après celle du Louvre. Ils ont une collection réellement précieuse. Juste dans les dates de mon arrivée à Castres ils ont inauguré l’exhibition “Baroque des Andes”. Des toiles des anges métisses avec des ailes de perroquet, caractéristiques de cette période. Les peintres de Bolivie, du Pérou et d’Argentine introduisaient leur propre imaginaire dans l’esthétique occidentale, leurs mythes, animaux guides et protecteurs. Me retrouver ici avec ces peintures a pour moi une connotation biographique importante, car quand je les ai découvertes pour la première fois il y a six mois en Bolivie, ça a été un moment assez transcendant. Et ici je le retrouve de nouveau, une sélection précieuse d’anges perroquets.

Ils ont également fait une discussion sur l’art hispano-américain de l’époque coloniale.

Beaucoup de Christs, d’églises et toute l’histoire.

Ensuite j’ai connu la Maison de l’Espagne et leurs membres, qui m’ont raconté leurs histoires, pourquoi ils sont venus travailler ici, etc. Loli, d’Alicante, m’a raconté l’histoire de son père, républicain, patron d’une usine de machines à écrire près de la ville, qui après la victoire de Franco et la prise d’Alicante a réussi à s’échapper dans un bateau pour Oman, et que toute la famille l’a suivi là-bas.

Ensuite, quand l’Algérie a été déclarée indépendante, elle est venue ici avec son mari qui était bijoutier et horloger. Chaque personne a son histoire de vie, chacun pourrait écrire un livre. Et c’est vrai, je le pense et c’est sûr, chacun de nous devrait écrire un livre. Et spécialement les histoires des espagnols éxilés, ou celles de ceux qui sont allés travailler à l’étranger dans les années 60 sont d’authentiques romans de chevalerie, qu’on commence seulement maintenant à filtrer de plus en plus en Espagne.

Je commence à imaginer qu’aujourd’hui avec Internet ça devrait être plus simple d’atteindre cet objectif, que chaque personne puisse écrire son propre livre basé sur l’histoire de sa vie.  Et que cette mémoire tant fluctuante de l’Espagne se concentre sur Internet, ou soit à la portée de tous depuis là, que ce soit quelque chose d’informel, de modelable et de participatif. La mémoire appartient au gens et non pas au cadre des archives officielles, d’être conservée dans les archives de Salamanque de la mémoire historique.

L’idée serait la suivante: à travers une page web mettre en contact la personne qui raconte son histoire avec une autre qui soit écrivain amateur afin de travailler un peu la narration, et un dessinateur graphique qui se chargerait de faire en sorte que le livre paraisse joli. Ainsi, différentes générations pourraient aussi entrer en contact. Des personnes âgées et d’autres jeunes. La collaboration sur la page web serait comme un travail altruiste, quelque chose de participatif, chacun pourrait apporter sa propre participation à la production du livre. Aujourd’hui c’est très facile de communiquer et de s’organiser à distance d’une manière économique.

Cette petite équipe produirait un petit livre simple et joli qui pourrait être imprimé facilement online, en utilisant des recours existants comme Foto-prix pour diminuer les coûts, ou une imprimante online. L’idée serait que chaque personne puisse avoir l’illusion de voir sa vie transformée en livre, et je crois que c’est quelque chose, car les personnes âgées seraient très heureuses de le faire.

La page web pourrait s’appeler www.mivida.com Le livre de ma vie. La réalité dépasse toujours la fiction. On pourrait créer une bibliothèque amateur de l’histoire disloquée de l’Espagne, et la page web servirait comme plateforme pour que les gens entrent en contact, pour que les livres puissent être écrits. Ensuite cette bibliothèque pourrait partir en tournée dans différents endroits et être présentée, elle pourrait s’agrandir tout le temps.

Comme depuis que je suis arrivée ici ma tête est comme un sachet de pop-corn dans le microondes, avec milles idées qui sautent, ce blog est en train de se convertir aussi en cahier de travail, ou je note et développe les idées que je traiterai pendant la Résidence, mais aussi pour laisser des traces d’idées embryonnaires nées à Castres et qui seront développées plus tard.

……………………

La memoria de España casi siempre fuera de España, a la deriva, despechada, volada, fragmentada.

La zona sur de Francia concentra gran parte de la memoria del s.XX de España. Además Geográficamente parece que sea su cerebro, jejeje

En Castres me siento un poco como en una burbuja de lo español. Está el Museo Goya que es la colección arte hispánico más importante en Francia después del Louvre. Tienen una colección preciosa realmente. Justo en estas fechas que yo he llegado a Castres inaguraban la exhibición ”Barroco de los Andes”. Cuadros de los ángeles mestizos con alas de papagayo característicos de este período. Los pintores de Bolivia, Perú y Argentina introducían su imaginario propio dentro de la estética occidental. Sus mitos, animales guía y protectores. Encontrarme con estas pinturas aquí para mí tiene una connotación biográfica importante, porque cuando las descubrí por primera vez hace seis meses en Bolivia era un momento bastante transcendente. Y aquí me las vuelvo a encontrar, una selección preciosa de ángeles papagayo.

También hicieron una charla sobre el arte hispanoamericano de la época colonial. Muchos Cristos, iglesias y toda la historia.

Luego he conocido a la casa de España y a sus miembros, que me han contado sus historias. Por qué vinieron a trabajar aquí…etc. Me ha contado Loli, de Alicante, la historia de su padre, republicano, dueño de una fábrica de máquinas de escribir cerca de Alicante, que cuando Franco ganó y tomaron Alicante, se consiguió escapar en un barco a Omán, y luego toda la familia lo siguió allí.

Luego cuándo Algeria se declaró independiente se vino aquí con su marido que era joyero y relojero. Dice, ella, bueno cada persona tiene su historia de vida, cada uno podría escribir un libro. Y es verdad, lo pienso y es cierto, cada cuál deberíamos escribir un libro. Y especialmente las historias de los españoles exiliados, o los que se fueron a trabajar fuera en los años 60 son auténticas novelas de caballería, que sólo ahora se empiezan a filtrar cada vez más dentro de España.

Empiezo a imaginar que hoy en día con Internet debería ser muy simple el conseguir esta meta. Que cada persona pueda escribir su propio libro en base a la historia de su vida. Y que esta memoria de España tan fluctuante se concentrase en Internet, o estuviese al alcance desde allí. Que fuese algo informal, modelable y participativo. La memoria pertenece a la gente, y no al ámbito del archivo oficial, de estar guardada en un archivo de Salamanca de la memoria histórica.

La idea sería a través de una web poner en contacto a la persona que cuenta la historia con otra persona que sea medio escritor/a amateur, para que lo narrativice un poco y con un diseñador gráfico para que se encargue de que el libro luzca bonito. Así también se pondrían en contacto diferentes generaciones. Gente mayor y joven. El colaborar en la web sería algo así como un trabajo altruista, algo participativo, cada cual podría hacer el libro algo propio. Hoy en día es muy fácil comunicarse y organizarse en la distancia de una forma económica.

Este pequeño equipo produciría un librito sencillo y bonito que podría ser impreso de una forma fácil online, utilizando algún recurso existente como Foto-prix para abaratar los costes, o una imprenta online. La idea sería que cualquier persona pudiese tener la ilusión de ver su vida convertida en un libro, que creo que es algo, que a la mayoría de gente mayor les hace mucha ilusión.

La web se podría llamar www.mivida.com El libro de mi vida. La realidad siempre supera a la ficción. Se iría creando una biblioteca amateur de la memoria dislocada de España. Y la web serviría como plataforma para poner a la gente en contacto, para que se escribiesen los libritos. Luego esta biblioteca podría ir en tour a diferentes sitios y ser presentada y seguir creciendo, todo el tiempo.

Dado que mi cabeza desde que llegué aquí es como una bolsa de palomitas dentro del microondas con mil ideas saltando, este blog se está convirtiendo también en mi cuaderno de trabajo, dónde anotar y desarrollar las ideas que desarrollaré para la Residencia, pero también para dejar apuntadas embriones de ideas nacidas en Castres para ser desarrolladas luego.

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El país de las letras de papel

TRabajando durante Pascuas para tener todos las plantillas de los nombres listas para la instalación. Con la inmejorable ayuda de Yves y Adrien de AFIAC.

BEST HELP EVER ! 🙂

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CDI… a una letra de trabajar en mi adorado CSI

Mi oficina de trabajo durante estos meses es la Biblioteca, centro de documentación cuyas siglas son CDI. Es un poco de todo. Sala de trabajo, sala de informática, Biblioteca, Club Manga los Martes…etc. La profesora responsable Madame Guerinou es encantadora, y a diario los alumnos hablan conmigo, me preguntan…etc.

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